L'entraide généalogie de l'association Vivre Ensemble aux Rives du Cher  à Tours


       
Duport mai 2013

La Nouvelle République - Tours Indre et Loire

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Ce Tourangeau a remonté son arbre généalogique jusqu’en 1560. Une passion qu’il compare à un jeu, ou au tricot ! Surprises et grandes émotions à la clé.

Le premier Duport connu pour le moment est né en 1560 et mort en 1589. C'est l'ancêtre d'Henri, 81 ans, passionné de généalogie, qui déroule son arbre sur la table de séjour de son appartement des Rives-du-Cher, un bel après-midi d'hiver. Impressionnant. 
« Il reste du travail : je ne connais pas le prénom de cet ancêtre. Pour l'instant, on sait seulement qu'il a eu trois fils : Jean, Mathurin et Philippe. »

Le Tourangeau Henri Duport descend de la branche de Jean. La généalogie réserve bien des surprises : pour l'illustrer, Henri raconte comment il a été contacté, il y a environ cinq ans, par un habitant du Nord-Ouest de l'Indre-et-Loire faisant lui aussi des recherches généalogiques, et qui s'est avéré être un descendant d'un des frères de Jean Duport, l'ancêtre d'Henri. En somme, un lointain cousin du XVIe siècle !

Quatorze générations au-dessus de son fils

Au fil des mois, au fil des ans, Henri a patiemment remonté les générations, guidé par les conseils de Jean-Louis Filet, l'animateur du club de généalogie de l'association Verc (lire ci-dessous). « J'en suis à la 14e génération au-dessus de mon fils, qui est le point de départ de mon arbre. » Le résultat de vingt années d'enquêtes, d'un nombre incalculable de lettres adressées dans les mairies du sud de la Vienne, le berceau familial, pour récupérer des copies de documents officiels, extraits d'actes de naissance ou de mariage. Ensuite, Henri s'est mis à l'informatique, car dorénavant, plusieurs départements numérisent leurs archives d'état civil : « J'ai eu cette chance que mes grands-parents paternels et maternels étaient tous originaires du même patelin, situé en limite des Charentes », poursuit Henri, en dépliant une carte topographique. « J'ai surligné en jaune les villages au fur à mesure de mes recherches. Voyez, ils sont situés à peu près dans le même secteur. C'est flagrant : mes aïeuls ont commencé à remuer un peu avec l'arrivée du chemin de fer ! »
Henri s'est pris au jeu, mais il l'avoue : sa passion n'est jamais devenue envahissante.« La généalogie est surtout une activité d'hiver, je trouve. Aux beaux jours, j'ai toujours préféré le sport et les vacances. En fait, on pourrait comparer ça à une femme qui fait un tricot, mais qui ne s'y attache pas en permanence. » De la même façon, « si ça coince à un endroit, il ne faut pas insister et reprendre par un autre bout ». Mais Henri préfère prévenir : « Parfois, on peut avoir beaucoup d'émotion et des surprises. Bonnes ou mauvaises. » Qui peuvent faire monter les larmes aux yeux. Mais la curiosité reprend toujours le dessus : « Ce n'est jamais terminé, c'est une enquête permanente. Et il me reste encore des pages à noircir. »

 

 

Magalie Basset voir l'article sur la NR du 22 mai 2013

Renseignements complémentaires www.genea24.com        Contact : Verc, centre Charles-Perrault, tél. 02.47.37.62.38 ; asso.verc@gmail.com


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