L'entraide généalogie de l'association Vivre Ensemble aux Rives du Cher  à Tours


       
Mai 2013

La Nouvelle République - Tours Indre et Loire

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Depuis 2003, l'Entraide généalogie se réunit une fois par mois dans les locaux de Verc (Vivre ensemble aux Rives du Cher), près du pont Saint-Sauveur. « Au début, souligne Jean-Louis Filet, l'animateur, c'était plutôt des cours d'informatique et généalogie. » En ce domaine, comme en bien d'autres, Internet a révolutionné les pratiques.

On vient à la généalogie pour chercher ses racines, en quelque sorte pour se chercher soi-même. D'où ce paradoxe que relève M. Filet : « Ceux qui sont à la recherche de leur passé sont ceux qui auront le plus de mal à le trouver. » Secrets de famille obligent. 
Autre difficulté, la généalogie, c'est chronophage, comme on dit aujourd'hui. Donc c'est souvent à l'âge de la retraite que l'on se lance, alors que parents et grands-parents ont disparu, et avec eux, une foule de renseignements…
Quand tout va bien, on peut remonter jusqu'au milieu du XVIe siècle. Plus loin, il n'y a pas de documents, sauf si l'on est issu d'une famille noble qui a ses propres archives familiales. Henri (lire ci-dessus), Monique (1580), Éric (1545), Michel (1610) ou Jacqueline (1676) ont atteint les limites… sur une branche. Inutile d'espérer retrouver tous ses ancêtres. Cela représente quelques milliers de noms. Alors outre le travail de Romain que cela engendrerait, il faut compter avec les aléas : enfants naturels, archives perdues (comme à Paris où elles ont brûlé au XIXe siècle), ou origines étrangères… Fadila, venue demander conseil, est repartie quelque peu dépitée : pour elle qui est née en Algérie, il n'y a pratiquement aucun espoir de retrouver des registres d'état civil.
Parfois, à l'inverse, des dizaines de noms viennent d'un coup remplir des cases vierges si un très, très lointain cousin a déjà fait des recherches et les a mises en ligne…
On l'a compris, en généalogie, patience et persévérance sont deux vertus cardinales.

la question : Généalogie ascendante ou ascendante ?

Jean-Louis Filet, animateur d'Entraide généalogie, explique la différence : « La généalogie ascendante part d'une personne pour rechercher ses ancêtres. Dans le sens descendant, on prend une personne pour établir sa descendance. »
Le généalogiste amateur aura donc tendance à pratiquer la généalogie ascendante (matérialisée par un arbre). Mais si l'on veut écrire l'histoire de sa famille, il sera bien souvent plus clair de faire l'inverse.

la phrase : « La généalogie, ce n'est pas qu'une recherche de dates de naissance et de décès. »

Le généalogiste amateur, explique Jean-Louis Filet, est amené à s'intéresser à bien d'autres choses. « Ce que l'on veut, complète-t-il, c'est être capable de raconter notre histoire, pour nos enfants et nos petits-enfants. » Au fil des documents consultés, on pose son regard sur la vie quotidienne aux siècles précédents, sur l'origine des noms de famille, etc. 
Bien souvent, le résultat palpable est un livre, enrichi de photocopies d'actes de photos de famille, de cartes postales, etc.

Scènes de la vie quotidienne : Les documents fourmillent d'anecdotes qui, parfois, en disent long sur la vie quotidienne de nos ancêtres. Voici deux exemples pris au hasard.
En marge d'un acte datant du 6 janvier 1709 dans l'Indre, on apprend que cet hiver-là fut extrêmement rigoureux, avec deux mois de froid intense. A tel point que « le vin gela dans le calice », est-il mentionné.
Un contrat de mariage établi le 21 septembre 1875 stipule que le futur époux apporte dans la corbeille la somme de 350 F et un bois de lit estimé à 35 F, tandis que sa promise, elle, apporte 77 F, un lit, une armoire, deux draps, une pendule et deux chenets.

La recherche en ligne : En principe, la mise en ligne des données des archives départementales doit faciliter les recherches généalogiques. Sauf que tous les départements ne s'y sont pas encore mis, et que d'autres font payer. Autre obstacle : chaque conseil général choisit son logiciel, et tous ne sont pas compatibles avec l'outil dont dispose la personne qui fait des recherches.

Verc, Entraide généalogie, 52, boulevard Winston-Chrchill 37000-TOURS.
Daniel Pépin voir l'article sur la NR du 22 mai 2013

Renseignements complémentaires www.genea24.com

Contact : Verc, centre Charles-Perrault, tél. 02.47.37.62.38 ; asso.verc@gmail.com


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