Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches, seront publiés un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre dont le mariage a eu lieu en Dordogne au cours du XIX ème siècle.
De AZ, en 2024, voici la huitième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : J
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Jeanne PLANCHE.
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Ma SOSA 103
« Les horreurs de l’inceste ».Jeanne PLANCHE, fille naturelle a une vie particulière, quelquefois nommée Jeanne comme sur son mariage, d’autre fois Catherine ou Marie comme sur la naissance de ses enfants. Mais ce n’est pas là la particularité de sa vie. En fait tout vient de sa mère Catherine PLANCHE et de son grand-père maternel Etienne (nous y reviendront).
Réf : AD24 2 Fi 2136 Trémolat (Dordogne) le château et l'église
Jeanne PLANCHE serait née à Trémolat en 1800 (en fonction de son âge sur son mariage), surement entre 1796 (divers recensements) et 1803 (sur son décès, notée née à Trémolat), un mystère car son acte de naissance est introuvable. Mais pas un mystère total nous verrons plus loin pourquoi. Elle est la fille naturelle de Catherine PLANCHE.
Le 28 janvier 1818 à Trémolat elle épouse Georges THIOLLAS, scieur de long, né en 1794 à Fournols dans le Puy-de-Dôme, venu avec ses parents et ses frères et sœurs à Trémolat, ils habitent tous le même lieu-dit : Lescodelpont.
Ils auront 10 enfants tous nés à Trémolat entre 1818 et 1841, à l’exception de Anne née en 1834 à La Maison d’arrêt de Bergerac, sa mère Jeanne est donc emprisonnée : encore un mystère.
Le couple déménage à Vergt en 1844.
4 – Décès.
Jeanne PLANCHE, cultivatrice, est décédée à Vergt le 21 mars 1850, à l’âge de 47 ans, elle est dite née à Trémolat, son époux se remariera 3 fois avant de décéder à Veyrines-de-Vergt en 1879 âgé de 86 ans.
Réf : AD 24 VERGT (Dordogne, France), Décès, 1850, 5 E 564 18 – P5
5 – Divers.
Revenons sur la vie de la mère de Jeanne, Catherine PLANCHE, elle a un fils Jean Etienne né le 19 avril 1797 à Trémolat,
« cet enfant est fils naturel du nommé Etienne, métayer du C Beney de (Mauzac et) Grand-Castang & de Catherine Planche sa fille, habitante du village de Lescodelpont commune de Trémolat »
J’avoue avoir relu plusieurs fois cet acte pour comprendre que Catherine a été violée par son propre père. En a-t-il été de même pour ma Jeanne ?
Il était déjà très dur à cette époque d’être une « fille mère » Catherine ne s’est jamais mariée, elle vivait à Lescodelpont avec sa fille Jeanne et son gendre Georges Thiollas en 1836, puis avec son fils Jean Etienne et sa belle-fille Catherine Ruaud. Elle y est décédée en 1847, célibataire.
Je n’ai rien pu trouver sur Etienne PLANCHE « Grand-père et père », qui a dû être banni du fait de son acte abject.
Ni sur la mère de Catherine, grand-mère maternelle de « ma » Jeanne : extinction des recherches, une branche sans racine, mais un arbre très bizarre que même mon logiciel de généalogie n’arrive pas trop à dessiner.
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