Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches, seront publiés un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre dont le mariage a eu lieu en Dordogne au cours du XIX ème siècle.
De AZ, en 2024, voici la huitième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : C
COULOMBEIX et MARCHELIE.
Par Guillaume MARCHELIE
1 – Naissance.
Pierre MARCHELIE est né le 11 septembre 1818 à St Martin le Pin, fils de François MARCELLY (dit Rambi) et de Anne DOMPEIX.
Marguerite COULOMBEIX est née le 27 mars 1833 à Léguillac de Cercles, fille de Pierre COULOMBEIX et de Marie CONSTANTIN.2 – Mariage.
Pierre et Marguerite se sont mariés le 1er février 1864 à Saint Felix de Bourdeilles.
Pierre et Marguerite ont eu 5 enfants : Pierre Léon (1864 / 1865), Pierre Léon mon ancêtre (1866 / 1940), Anna (1868 / 1886), Elisa (1873 / 1870) et Marie (1876 / 1885).
3 – Décès.
C'est en 1904 que mes ancêtres décèdent tous les deux à Nontron, Marguerite le 6 juillet et Pierre le 24 octobre.
4 - DIVERS
Mais Pierre est un ancêtre qui revêt une importance particulière pour moi, ainsi que pour l'histoire de la famille.
Déjà, bien qu'issu d'une longue lignée de petits paysans, laboureurs et autres journaliers, il devient commerçant ce qui, j'imagine, était une façon de monter un peu dans l'échelle sociale.
Il sera également le premier de la famille à savoir lire et écrire !
C'est aussi avec lui que notre patronyme passe de MARCELLY à MARCHELIE. Jusqu'à présent, ce changement reste un mystère, d'autant que d'autres branches ont conservé l'orthographe originale (J'ai retrouvé la trace de mes ancêtres MARCELLY au début du 17ème siècle à Piégut).
Certes, il y a fort à penser qu'il s'agit d'une erreur de transcription lors de l'établissement d'un acte ! Malgré tout l'énigme persiste car dans les documents que j'ai pu trouver, son père est nommé Marcelly, mais c'est bien le nom Marchelie qui est utilisé pour Pierre. Pour ma part, j'ai aussi imaginé que cette erreur provenait peut-être d'un problème de prononciation de mon ancêtre qui avait peut-être tendance à « chuinter » ;-) comme c'était mon cas lorsque j'étais enfant.
Mais ma première vraie rencontre avec Pierre s'est passée il y a maintenant une vingtaine d'années, alors que je commençais tout juste à m'atteler à ma généalogie. Une dame m'a fait une énorme et belle surprise en m'envoyant son contrat de mariage ! Ce fut une émotion très forte pour moi, comme si je découvrais un pan important de la vie personnelle de Pierre et de Marguerite.
La lecture de ce document m'a littéralement plongé dans le passé ! L'un et l'autre possédaient des biens venus d'héritages (maisons, granges, vignes, bois et prés), l'un et l'autre avaient prêté de l'argent avec des reconnaissances de dettes faites chez le notaire, la vaisselle, les meubles, le lit apporté par Marguerite...mais également les 2 750 litres de vin que Pierre avait dans la cave de sa taverne…c'était pour moi comme un voyage dans le temps.
Depuis, à chacune de mes visites à Brantôme, je tente de retrouver l'emplacement précis de cette taverne, et je ne doute pas d'y arriver. C'est pour moi comme une forme de pèlerinage joyeux;-)
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