Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches, seront publiés un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre dont le mariage a eu lieu en Dordogne au cours du XIX ème siècle.
De AZ, en 2024, voici la huitième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : B
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BOISSEAU Jean.
Par Murielle MESTREAU. |
Un de mes quadri-aïeuls côté paternel : Jean BOISSEAU (Sosa 34)
Le 23 avril 1811 se présente à la Mairie de Ponchapt (aujourd'hui rattaché à Port-Ste-Foy)
Jean BOISSEAU cultivateur au lieu du Paquet pour déclarer la naissance de ses enfants jumeaux.
Nés du jour précédent de son épouse Jeanne MARTY : il leur donne comme prénom Jean et Jeanne.
L'enfance des deux enfants sera assombrie par le décès de leur mère en 1814 ; ils n'ont que 3 ans.
Leur père cultivateur au Paquet ne se remariera pas et élèvera seul ses enfants et assistera à leurs mariages en 1840 pour Jeanne avec Etienne DUROUX.
Jean s'est marié -quant à lui- le 15 septembre 1835 à Ponchapt avec une fille de la commune
Jeanne GORRY et le couple s'installe comme cultivateurs au bourg de la petite ville, lieu où naîtront trois enfants : Pierre en 1837, Louis en 1839 et Marie en 1842.
A la suite du décès du père de Jean en 1843, le couple va s'installer au Paquet (j'aime à imaginer dans la maison familiale), lieu qui verra la naissance de quatre nouveaux enfants : Colombe en 1845, un autre Pierre en 1848, Cadiche en 1852 et enfin mon ancêtre une autre Marie en 1855.
Jean et son épouse auront la joie d'assister aux mariages de tous leurs enfants et Jean connaîtra au moins 11 de ses petits-enfants (mes recherches sont toujours en cours sur toute cette descendance).
Finalement, après une longue vie de labeur, à l'âge de 78 ans, Jean s'éteindra au Bourg de Saint-Antoine-de-Breuilh, chez un de ses gendres Louis PARET époux de sa fille Colombe ; c'est son fils Cadiche appelé Jean en famille, qui -venu de Libourne (33) - ira en Mairie déclarer le décès.
Vous avez sûrement rencontré au XVIIe ou XVIII siècle dans des actes de baptême la mention, premier jumeau puis deuxième mais aussi troisième ou quatrième jumeau.
Ce qui est conforme à la définition du terme jumeau :
Né d'un même accouchement qu'un autre enfant. [En parlant d'un, de deux ou plus rarement de plusieurs enfants.]
Dans le langage d’aujourd’hui, pour le mot jumeau on entend deux enfants, pour trois on parle de triplé puis de quadruplé
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