50 - Lou Péri Doc – Challenge AZ 2019.
- Parmi eux, 36 sont décédés en France : 7 dans l’Aisne (02), 3 dans les
Ardennes (08), 1 en Loire-Atlantique (44), 10 dans la Marne (51), 4 dans la Meuse
(55), 3 dans l’Oise (60), 4 dans le Pas-de-Calais (62), 1 à Paris (75), 3 dans la Somme
(80). Et enfin, 5 à l'étranger : 3 en Belgique, 1 en Allemagne et 1 en Macédoine
(Serbie). La plupart de ces soldats ont été tués à l'ennemi ou sont morts des suites
des blessures de guerre.
- Concernant leur parcours militaire, peu de gradés. Beaucoup de soldats de
2eme classe, quelques soldats de 1ère classe, 4 sergents et 2 caporaux. On trouve
également 2 canonniers, 1 clairon et 1 tambour. Une majorité a obtenu un certificat
de bonne conduite.
- 24 sont partis le premier mois du conflit, dont 15 présents au corps dès les
trois premiers jours (2, 3 et 4 août 1914). Au total, 30 partiront combattre en 1914,
5 en 1915, 4 en 1916. Pas de départs postérieurs. L’âge au départ pour le front varie
de 18 à 36 ans. Environ la moitié des soldats est âgée de 18 à 25 ans, l’autre moitié
de 26 à 40 ans. 4 soldats sont décédés dès le premier mois du conflit et n’ont
combattu qu’une vingtaine de jours, tandis que 3 ont combattu plus de 4 ans.
36 soldats appartenaient à des régiments d’Infanterie ; c’est l’arme qui a payé
le plus lourd tribut à l’hécatombe, arme de paysans par excellence, essentiellement
recrutés dans les campagnes. 2 soldats servaient dans l’Artillerie de campagne, 1
chez les Zouaves et 1 chez les Chasseurs. Il faut également mentionner un
combattant de l’Infanterie Coloniale qui a été envoyé en Macédoine et un soldat qui
est resté en captivité en Allemagne.
À leur départ pour le front, 14 au moins d'entre eux étaient mariés. 27
résidaient en Dordogne (24) : 21 à Nadaillac, 1 à Archignac, 1 à Bergerac, 1 à
Chavagnac, 1 à Saint-Amand-de-Coly, 1 à Sainte-Nathalène et 1 à Sarrazac. 3
habitaient dans le Lot (46), 2 à Gignac et 1 à Gramat. 1 dans le Pas-de-Calais (62) à
Boulogne-sur-Mer, 1 dans l’Ain (01) à Pougny, 1 en Gironde (33), à Libourne.
Enfin, 7 vivaient à Paris. Manque l’information pour 1 soldat.
Il y a 100 ans, les soldats étaient beaucoup moins grands qu’aujourd’hui ; le
plus petit d’entre eux mesurait 1m52 et les plus grands, ils sont 2, atteignaient
1m74 ! 24 mesuraient moins d’1m65, la moyenne était d’1m63. Rappelons que
jusqu’à la loi du 2 avril 1901, la taille minimale d’1m54 était exigée, en deçà de
laquelle l’homme n’accomplissait pas de service.
Leur degré d'instruction n’est pas toujours mentionné, mais l’on sait que 2
d’entre eux n’avaient reçu aucune instruction (0), qu’un soldat ne savait que lire,
tandis que 2 autres savaient lire et écrire. Enfin, 21 avaient reçu une instruction
primaire, sans précision d’obtention du Certificat d’Études Primaires.
Ils exerçaient des métiers divers : 18 cultivateurs, 3 charpentiers, 6 garçons de
café, 2 domestiques, 4 maçons, 1 sellier, 1 maréchal-ferrant, 1 garçon boucher, 1
cordonnier, 1 boulanger, 3 dont on ignore la profession. Il est intéressant de noter
que 21 au moins avaient repris la profession de leur père. Mais l’installation de