Marcelle Geneviève Hélène Duc, dite Hélène Duc voit le jour le jour à Bergerac le 22 Mars 1917. Elle est la fille du médecin Louis Marie Duc et d’Emilie Jeanne Rambaud.
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Elle manifeste très tôt une prédisposition pour les lettres, la déclamation et les planches.
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De 1969 à 1985, elle fera les beaux soirs « d’au théâtre ce soir » en jouant dans une douzaine de pièces réalisées par Pierre Sabbagh.
Elle épouse René, Charles Valentin Catroux, un des fils du général Catroux le 26 septembre 1962 dont elle se sépare en197. Ils auront deux filles, Laurence et la comédienne Elizabeth Catroux, morte le 22 juin 2013.
Hélène Duc décède à Paris le 23 novembre 2014, ses cendres sont déposées au colombarium du « Père Lachaize »
Juste parmi les Justes.
Elle rencontre au théâtre Robert Marcy alias Marx en 1940, c’est un jeune comédien de 22 ans. En 1940, ses parents, monsieur et madame Marx et leur fille Annette, s’installent à Montpellier et y resteront jusqu’en 1942. Robert doit être engagé dans la troupe de la Radio diffusion nationale repliée à Marseille. Mais le directeur lui notifie son licenciement en application à la loi antisémite. Il obtient néanmoins quelques rôles, mais tombé malade, il rejoint ses parents à Montpellier.
La situation devient de plus en plus inquiétante lorsque la zone « libre » est envahie.
Robert qui a pris la fausse identité de « Robert Morand » demande à Hélène Duc de l’abriter. Celle-ci va le cacher chez sa mère Jeanne pendant quelques semaines… le temps de trouver une autre cachette en Dordogne. Ce refuge se trouve au hameau de Peymilou, entre Prigonrieux et Bergerac chez Jacques et Simone Rousseau. Robert va y passer l’hiver 1943. Inlassablement, Hélène Duc s’attache au sauvetage de toute la famille Marx. Les parents de Robert ainsi qu’Annette seront abrités dans un hameau isolé à quinze kilomètres de Bergerac : Saint-Georges-de-Blancaneix. Elle s’occupe alors d’organiser la vie clandestine des persécutés avec un dévouement exemplaire. Ces lieux deviennent un centre de maquis et la maison où logeaient les Marx, une infirmerie de fortune. | ![]() |
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A deux reprises, les troupes allemandes entreprennent des opérations punitives dans les environs. Malgré le danger les Marx purent bénéficier de ce refuge jusqu’à la libération.
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Courriel ![]() |
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