
Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches,
sera publié un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre de Dordogne pendant la guerre 14-18.
De A à Z, 2025, est la neuvième participation de l'amicale Genea24.
Aujourd'hui la lettre : P
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PECOUYOUL Jean dit LéonPar Elisabeth SANTOS ESCUDIER.et Carole SANTOS ROSSIGNEUX, son arrière-petite-fille. |
Jean dit Léon, notre arrière-grand-père est né le 2 janvier 1879 à JAYAC, lieu-dit LAVAL, canton de Salignac dans le Périgord noir. Son père s’appelait Etienne Pecouyoul et sa mère, Catherine Delbrut. Il avait 3 frères : Antoine dit Pouget né en 1872, Gervais né en 1875 et Joseph André né en 1881.
De la classe 1899, il est inscrit au bureau de recrutement de Bergerac sous le n° 277.
Photo de Jean dit Léon lors de son service militaire. |
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Il a été incorporé sous le matricule 1289, au 10ème Bataillon de Chasseurs à pied de Saint-Dié, dans les Vosges du 16 novembre 1900. Il était chasseur à pied de 2ème classe.
Il est passé dans la disponibilité le 19 septembre 1903, où un certificat de bonne conduite lui a été accordé ... Il est passé dans la réserve le 1er novembre 1903.
Il s’est marié à 25 ans le 1ER décembre 1905 à Salignac avec Victoria BOUYSSONIE, 24 ans, native de Eyrignac, commune de Salignac avec qui il aura un fils unique, Ferdinand, que l’on appelait Jean, notre grand-père, devenu boulanger à Saint-Cyprien.
Il a accompli deux périodes d’exercices au 108ème Régiment d’Infanterie de Bergerac du 20 août au 16 septembre 1906 et du 13 mai au 29 mai 1909.
Il est rappelé sous les drapeaux en 1914.
Après avoir accompli une période d’exercices au 96ème Régiment d’Infanterie du 1er au 9 avril 1914, il intègre le 88ème Régiment d’Infanterie le 25 octobre 1915, puis passe au 278ème Régiment d’Infanterie de Limoges le 12 juillet 1916.
Lors de violents combats, il disparaît le 20 juin 1917 au Nord-Est de la ferme de Moissy dans l’Aisne où il est capturé. Il est fait prisonnier au Stalag de Wahn en Allemagne au sud de Cologne. Transféré au camp de Fourmi dans le Nord, il décède au lazaret le 6 juillet 1917.
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Hommage de la nation.
Mort pour la France, |
Son nom figure sur Anneau de Notre Dame de Lorette,
parmi ceux de tous les soldats morts dans le Nord Pas de Calais entre 1914 et 1918.
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Il repose dans le Carré militaire du cimetière de Fourmies, loin de sa famille.
Courriel |
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