voir

Le site d'entraide généalogie en Dordogne . Association "Amicale Genea24 ".
Challenge AZ 2024. "Mon ancêtre de Dordogne au 19e siècle".

Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches, seront publiés un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre dont le mariage a eu lieu en Dordogne au cours du XIX ème siècle.

De AZ, en 2024, voici la huitième participation de l'amicale Genea24.

Aujourd'hui la lettre : T

lettre précédente


 

c

Tuilier Martial LEONARDON.

 

Par Bernard BOUTTEVILLE.

Martial LEONARDON est un ancêtre de mon épouse..

1 - Naissance :

       Il est né le 06 novembre 1812 à Vanxains des parents Jean Léonardon 28 ans, cultivateur et de Catherine Boifreton 27 ans, cultivatrice.

T

Réf AD 24 Vanxains EC 1812. Page 29/33.

       Il a 10 frères et sœurs dont certains décèdent rapidement.

 2 - Mariage.

      A 31 ans il se marie le 24 octobre1843 à Echourgnac avec Françoise Tabaneau 17 ans née à Echourgnac.
       Il est alors cultivateur et garçon tuilier.  Ils ont 5 enfants dont JEANNE née10 aout 1850 (mon ancêtre directe) à Echourgnac, et autre Jeanne née 01 juillet1853 à Saint Barthélémy de Bellegarde.
       Françoise, la mère décède à 33 ans laissant son mari avec Jean 15 ans, Jeanne 9 ans, Jeanne 6 ans.

3 - Divers.

      Pauvre, Martial a essayé de soustraire frauduleusement de l’argent à une personne âgée de Saint Barthélémy de Bellegarde, la nuit sur un chemin public. Condamné par la cour d’assise de Périgueux le 22 octobre 1866 à 8 ans de bagne. il effectue complètement sa condamnation à Nouméa, Nouvelle Calédonie.

T

      Libéré le 23 novembre 1874 avec astreinte à résidence :la loi pour les condamnés à plus de 7 ans interdisait de quitter l’île et cet exil pénal devenait définitif « colon bagnard » ancêtre des « caldoches ».

4 - Décès.

      Contrôlé régulièrement, il a disparu 2 ans après sa « libération » ; peut-être s’est-il enfui de l’île. Il avait 64 ans. Il est déclaré disparu en juillet 1876 de la vallée de l’infanterie. (Service Archives nationales de l’outre-mer).
Peut-être est-il décédé ?

       On ne sait pas ce qu’il est devenu à partir de 1876.

5 - Sa famille.

      Concernant sa famille, au moment de son départ pour le bagne, ses filles âgées de 13 ans et 16 ans ont sans doute été placées comme « aide ». Jeanne à 20 ans, l’ancêtre de ma femme, a eu un enfant de père inconnu Jean Léonardon né 5 août 1870 à Menesplet.

T
Eglise de Ménesplet licence CC wikipedia

       A 24 ans elle se marie le 7 mars 1874 à Ménesplet avec Jean-François Bourdier, cultivateur âgé de 47 ans et ont 2 enfants. Elle divorce le 10 juin 1906. Grâce à la première naissance « père inconnu » le nom de ma femme Léonardon a « survécu » !

6 – Jeanne, sa fille.

       Quant à Jeanne la jeune sœur, cultivatrice, elle s’est mariée à Puisseguin avec Jean Clermontet, cultivateur et a eu 3 enfants.

       Comme son père Martial, elle a eu des problèmes avec la justice : le 22 février 1883 a été condamnée par la cour d’assise de la Gironde à 15 ans de travaux forcés pour avoir essayé avec son amant d’assassiner son mari en le jetant dans un puits ; elle a eu une liberté conditionnelle en 1892.

Triste destin de cette pauvre famille de Dordogne.
Aujourd’hui, tout va bien.

 

   precedent
Courriel
Contenu du site libre de droit SAUF dans le cadre d'une utilisation commerciale .
/Copyright © genea24.fr 2024 / Mise à jour du 14 octobre 2024