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Le site d'entraide généalogie en Dordogne . Association "Amicale Genea24 ".
Challenge AZ 2024. "Mon ancêtre de Dordogne au 19e siècle".

Au cours du mois de novembre, tous les jours sauf les dimanches, seront publiés un article.
Un article écrit chaque jour par une personne différente,
sur un ancêtre dont le mariage a eu lieu en Dordogne au cours du XIX ème siècle.

De AZ, en 2024, voici la huitième participation de l'amicale Genea24.

Aujourd'hui la lettre : F

lettre précédente


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FREDOU Marie

 

Par Marie-Thérèse WACHET.

Marie FREDOU est mon sosa 27 et mon arrière-grand-mère paternelle.

1 – Naissance.

       Elle est née le 20 novembre 1857 à dix heures du matin d’après le registre des naissances de Saint Sauveur Lalande, au village de "La Taula" de Saint-Sauveur-Lalande, des mariés Pierre Fredou et Jeanne Eyraud, tous deux propriétaires-cultivateurs du dit-lieu "la Taula" suivant les actes. Pierre Fredou est alors âgé de 41 ans et sa mère Jeanne Eyraud de 29 ans.

2 – La Taula.

    Le toponyme de "La Taula" parfois écrit "las Taulas", vient de l’occitan taula, lui-même dérivé du latin tabula qui veut dire -table-. La configuration de ce toponyme rappelle une disposition de terrains en bandes surélevées telles celles tracées par la charrue entre deux sillons et qui servent aux semis ou plantations...

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       Ce dit "village" est difficile à situer aujourd’hui sur une carte. Mais on en trouve le nom sur les différents recensements de la commune. Un autre lieu-dit, portant ce nom de Taula est situé à quelques km de Saint Sauveur, près de Monfaucon.

3 – Marie.

       Marie sera la plus jeune de la fratrie et la seule fille survivante du couple (une première petite fille également prénommée Marie, décédera à l’âge de deux mois en 1848) elle vient après ses frères Jean et Barthélémy nés respectivement en 1850 et 1854. Elle grandit à Saint-Sauveur Lalande, elle y demeure et y travaille avec ses parents, ses frères et sa grand-mère Jeanne Audebert (veuve de Pierre Eyraud) celle-ci est présente dans la ferme familiale (La Boria) à Las Taulas au recensement de 1866. Marie est cultivatrice.

       Elle sait lire et écrire. Il est possible qu’elle ait reçu un peu d’instruction, il existait des écoles religieuses pour les filles, mais payantes, et l’école n’est devenue gratuite et obligatoire pour elles, qu’en 1882. On ne sait pas comment elle a appris.

4 – Mariage.

       C’est dans sa toute jeunesse qu’elle rencontre son futur mari Pierre Lagarde, cultivateur, habitant le Maine Gros sur la commune de Montpeyroux, qu’elle épouse à l’âge de 17 ans, le 23 novembre 1874. Ici, la signature de Marie à côté de celle de Pierre Lagarde ...

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       Le marié est lui âgé de 33 ans... Elle l’a probablement connu par l’intermédiaire de son frère. En effet, peu de temps auparavant, en octobre 1874, son frère Jean s’est uni de son côté, à Marguerite Lagarde, la sœur de Pierre. Les deux familles resteront très proches.

 

    Je n’ai pas de photos de mon arrière-grand-mère, mais je me suis laissé dire que peut-être Marie ressemblait un peu à cette jeune périgourdine …

5 – Famille.

       C’est deux ans plus tard en 1876, que naitra au Maine Gros, à Montpeyroux, village de résidence de la famille Lagarde, le seul enfant de Marie et Pierre, une fille prénommée aussi Marie qui sera ma grand-mère.

       Marie Fredou va perdre son père en 1878. A son décès, il est âgé de 61 ans. Elle en a 21 à ce moment-là. Il semble d’après le recensement de 1881, que Marie et Pierre Lagarde, son époux se soient installés à cette époque au hameau de la Cavillarde, à Saint-Sauveur-Lalande, en compagnie de sa mère Jeanne Eyraud, 53 ans, qui y est qualifiée de "rentière" !

       Cette dernière, Jeanne Eyraud, se remariera en 1882 avec Jean Labeyla, veuf également, agriculteur de Ménestérol-Montignac, mais c’est à Saint-Sauveur Lalande, qu’elle meurt le 2 octobre 1898, chez Marie, sa fille, et Pierre Lagarde, son gendre, à la ferme de la Cavillarde.

Marie et Pierre Lagarde y vivront jusqu’en 1921, date du décès de Pierre.

       A partir de cette date, Marie Fredou demeurera chez son gendre Paul Puyrinier et sa fille Marie (plus couramment dite ”Georgina” par la famille et les amis) et en compagnie de ses petits-enfants, rue Thiers à Montpon sur l’Isle, aujourd’hui Montpon-Menestérol. Là, à proximité, résident aussi son frère Jean, sa belle-sœur Marguerite Lagarde, ses neveux, tous installés à Montpon. Ils ont ouvert en centre-ville un café bien connu des habitants, qu’ils tiendront de longues années.

6 – Décès.

       C’est, rue Thiers à Montpon, qu’elle s’éteindra à l’âge de 69 ans entourée de l’affection des siens le 7 juin 1926.
Son petit-fils René (mon père) avait 10 ans.

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       Son frère Jean est décédé lui, en 1917. Barthélémy vivra plus longtemps, il meurt à 85 ans en 1939 à Monfaucon, où il s’était marié en 1875, il y était cultivateur.

       Mon père se souvenait d’avoir vu sa grand-mère Marie, une petite femme énergique et vive malgré l’âge, conduire elle-même une voiture à cheval pour aller à la Cavillarde, qu’elle aimait beaucoup, visiter famille et amis et s’occuper de ses fermages.


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